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mercredi 3 mars 2010

Un été érotique

Souviens-t'en, c'était l'été. Il faisait très chaud.
Milieu d'après-midi. La fenêtre était grande ouverte sur le jardin. Les branches des arbres battaient doucement l'air chargé de la senteur poivrée de la terre surchauffée. Il y eût un orage ce soir-là.
Formidable.
On l'a regardé ensemble, à cette fenêtre, éclaboussés. Sans rien dire. Longtemps...
Mais revenons à cet après-midi.
Je t'ai bandé les yeux, puis les miens. Tu as confiance. Je te parle doucement : "Je veux te découvrir tout entière, par le toucher d'abord.
Après, je verrai. Je t'aime". Doucement je te guide afin que tu sois à genoux sur le lit, face à moi. Je fais de même. Au jugé, nous sommes à quelques 20 centimètres l'un de l'autre. Immobiles.

Tu te souviens ?
Je te parle encore plus doucement :
-Tu sens la chaleur ?
- Oui.
- Il fait très bon.
- Oui, il fait très bon.
- Dis-moi quelque chose.
- J'attends la suite!

Je sens son souffle sur ma joue quand elle parle. Je la sens très proche de mon cœur. Je sens son odeur de fleurs fraîchement coupées. Je la sens fort.
- Voilà. Nous avons une minute chacun. Tu me caresses, je te caresse, tu me caresses et ainsi de suite. Une minute chacun. Nous avons le droit de parler, bien sûr.
J'entends un petit rire qui rafraîchit l'atmosphère étouffante.
- Qui commence ?
- Vas-y ! dit-elle.

Tu mets tes mains sur mes épaules, comme pour me cadrer, descends le long de mon torse. Puis je les sens sur mes hanches, se rejoignent sur mon sexe qu'elles agrippent (je suis déjà gros depuis longtemps).
- Tu triches.
- Je te caresse où je veux, non ?
- Oui, mais tu brûles les étapes, me semble-t-il.
- Il aime ça, lui.
- Alors on est deux. Et toi, tu aimes?
- J'adore. Il est gros.
Elle me presse le membre, remonte, redescend le long de la hampe.
- Arrête, s'il te plaît ! - J'ai droit à une minute. Il s'est écoulé à peine 30 secondes.- Attends, tu vas voir, tu ne perds rien pour attendre.
Elle lâche mon sexe, se penche et lui fait un petit bisou. Un autre, entrouvre la bouche, lèche rapidement mon gland puis se redresse.
- Voilà. À toi. (Je suis dans un état !)
Ça te revient ?

Je commence moi aussi par tes épaules. Je m'y attarde. Tu les as rondes, douces, fermes. Descend le long de tes bras, te caresse doucement les phalanges, masse tes paumes.
Je passe ensuite aux hanches, m'attardent un peu sur ta taille que je presse, puis t'agrippe les fesses, écartant les doigts au maximum (tu as de petites fesses, mais j'ai des mains malgré tout trop petites également pour les englober tout entières - à deux mains pour une fesse peut-être - ) je les pétris.
Tu halètes un petit peu.
- Tu m'as mis dans un état déplorable. Je vais essayer de te rendre la pareille. Méchante.
– Essaie !
- J'essaie.
Mais je sens qu'elle perd pied, elle aussi. Elle a toujours très apprécié les caresses sur ses fesses. (Je le sais, j'en profite.)
- Ça doit bien faire une minute, non ? - Encore un petit peu. - Non. Ça fait au moins une minute.
- D'accord, je retire mes mains.

Trichant, je te plaque une main sur le milieu de tes fesses, fermement, et applique l'autre sur ton
pubis, tous mes doigts appliqués sur ton intimité.* Tu es trempée.
- À toi maintenant.
J'en profite (tu as les yeux bandés) pour lécher mes doigts. Tu sens la petite femme amoureuse excitée qui a envie de moi.
- Je te fais ce que je veux ?
- D'accord. (Tu fis encore entendre ton petit rire.) Tu y es, toi ? Parce que moi j'y suis.
Je sens que tu bouges. Tu n'es plus à genoux devant moi en tous cas. Le froissement des draps me renseigne, tu es allongée maintenant, mais où ?
Puis, je n'entends plus rien.

Soudain, je comprends car une sensation exquise m'enveloppe. Tu es, sûrement (!) allongée sur le dos entre mes cuisses ouvertes, tu m'as pris un testicule (je ne sais pas lequel, je suis dans un état !) dans ta bouche grande ouverte, le ressors, le lèches, le reprends. Je sens ta langue qui tourne autour.
Tu arrêtes ; j'attends. Puis tu prends, lèches, avales l'autre. C'est bon.
- C'est bon. Tu ne réponds pas. Tu es occupée. Je répète : - C'est très bon. Tu t'interromps un instant.
- Ça fait une bonne minute, non ? - Pas tout à fait.
- Ah bon. J'avais cru. - Bon, d'accord, je triche. Ça fait bien une minute. (Mais quelle minute ! Pensais je.)
Comme elle se redresse, je sens encore sa salive sur mes bourses. Délicieuse sensation de fraîcheur.
- Je te viole tout de suite ?
- C'est pas de jeu. Tu as une minute, pas plus. À toi.

Je reprends ma caresse où je l'avais laissé : une main sur la base de ses fesses, doigts enfoncés dans ton entrejambe, touchant ainsi le bout des doigts de l'autre main appliquée celle-ci sur ton pubis. (Dans cette position, je pourrais te soulever sans peine.)
Je bouge à peine mes doigts. Tu es encore plus trempée qu'il y a - un peu plus - d'une minute. À deux mains, je te prends toute ton intimité d'un coup. Il me reste ma bouche.
J'applique mes lèvres sur ton aréole gauche. Je ne cesse de bouger mes doigts. Je sors ma langue et lèche doucement la petite protubérance qui se dresse sous ma langue. J'accentue ma caresse, te lèche tout autour encore et encore, sans oublier un petit coup de langue de temps sur ton bouton.

Je passe à l'autre sein et lui fais de même. Je me redresse un peu, veux t'embrasser à pleine bouche, la loupe, atteint le menton, descend sur ton cou, lèche, remonte vers le lobe de ton oreille, le prend entre mes lèvres, le suce, le lèche, redescend vers ta poitrine, lèche à gauche, à droite, n'importe où, n'importe comment (il a dû s'écouler une bonne minute).

Tu gémis maintenant ? Je t'entends distinctement. J'accentue encore ma caresse sur ton entre jambe. Je sens tes mains chercher mon sexe, s'en emparer, l'agripper, le porter à ta bouche, l'aspirer, l'avaler... (Tu triches, là!) On s'écroule sur le lit, tête bêche ; je vais exploser, tu commences à jouir par à-coups, par des soupirs de plus en plus distincts.
Je ne sais plus où mettre mes mains, ma bouche, quoi faire... (On triche tous les deux !) Je m'extirpe d'entre tes cuisses, ça me coule partout, je lèche mes lèvres, mon bandeau est tout de guingois, tu as retiré le tien, tant mieux : Je veux te regarder jouir ; Je veux être mes yeux dans tes yeux ; je veux ../..

../../.. La suite, passionnante, ici...

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