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mercredi 3 mars 2010

Fatiguée, donc orange, donc fesses d'amour

Un soir...
- Je suis fatiguée, déclara-t-elle avec emphase, c0omme si, de ces trois mots, elle résumait sa vie.
- Fatiguée ?
- Oui, fatiguée. Je me réveille crevée en ce moment, je me traîne toute la journée, j'ai trop bossé ces derniers temps.
- Jus d'orange, dit-il.
- Qu'est-ce que tu dis ?

Ironique. - Je te dis : jus d'orange. Prends du jus d'orange. C'est le début du processus de reconquête de ta patate légendaire.
- Je ne te comprends pas. Oh, et puis, tu m'énerves!
- Ne te fâche pas, tu es encore plus belle quand tu es fâchée, tes yeux lancent des éclairs et ça m'excite. Et quand tu m'excites...
- Arrête, ce n'est pas drôle. Tu ne cherches pas à me comprendre, tu plaisantes sur tout, tu m'énerves !
- Écoute-moi au lieu de crier ! Rien que de penser que tu vas presser tes moitiés d'orange, ça me rend tout chose, c'est tout. (Puis il reprit un ton sérieux)
- On va dire que tu prends deux oranges, cela fait donc quatre moitiés. Tu les empoignes dans tes petites mains après les avoir coupées d'un coup sec, vlan ! Et puis, sans aucune compassion pour la pauvre moitié d'orange dont tu vas massacrer la pulpe pour en sortir le jus en la pressant fermement sur l'appareil de torture que tu tiens dans l'autre main...
- Arrête de dire des bêtises, ce n'est pas marrant...
- La pauvre orange, elle te regarde de ses petits yeux implorant, elle te dit : "Je ne peux pas t'empêcher de me presser, mais je t'en prie, finis moi vite, ne me fais pas trop souffrir". Mais toi, tout occupée à récupérer la "patate" qui a fait ton succès à travers le monde, tu presses, tu presses...
- Stop, tu es horrible !

- Et les autres moitiés d'orange qui te supplient : "Méchante, on le sait que nous contribuons à te rendre la forme grâce à notre jus divin, mais, de grâce, n'appuie pas si fort, c'est trop horrible".
- Elles ont raison, c'est trop horrible ! Arrête, je t'en supplie moi aussi.
- Alors, tu me promets que quand tu presseras tes oranges, tu feras une petite prière pour le salut de l'âme de ces petits agrumes désespérés.
- Ok, ok, je promets, mais...
- Ahahah ! Cria Hugo
- Qu'est-ce qu'il y a encore ?
- Tu as bougé !
- Oui, et puis ?
- J'ai vu !
- Qu'est-ce que tu as vu ?
- Tes fesses, j'ai vu tes fesses. Un peu de la droite, mais surtout la gauche, toute la gauche. C'est ma préférée. Pourquoi as-tu fait ça ?
- Qu'ai-je fait ?
- Tu m'as déstabilisé. C'est très grave ce que tu as fait là. Voici les faits, Monsieur le Président du Tribunal : “ J'étais tranquillement en train d'expliquer à ma maîtresse préférée qu'il lui fallait respecter les agrumes (quels qu'ils soient : orange, citron, pamplemousse) lorsqu'elle les presse rageusement afin de sortir, grâce à leur intervention bénéfique sur son petit corps de rêve, de la mauvaise passe qui la mine, quand, sans coup férir, sans me prévenir, elle a bougé, et en bougeant, Monsieur le Président du Tribunal, elle m'a montré, j'ose à peine le dire, mais il le faut, j'ai juré de dire toute la vérité, je vais donc tout vous dire, elle m'a montré, donc, Monsieur le président, ses fesses, oui, vous avez bien entendu, SES FESSES, et surtout la gauche, ma préférée, Monsieur le Président, la gauche. Si je peux me permettre, c'est dégueulasse de sa part de m'avoir montré... ”

- Tu sais ce qu'il te demande, ton Président, hein ? Il te demande : “ Et alors? ”
- Et alors, Monsieur le Président, je bande. Voilà. Bien sûr, vous ne pouvez pas comprendre, j'aurais dû vous apporter une photo, ou mieux Clara en chair (ah ! en chair) et en os. Parce que si vous voyiez Clara, vous comprendriez mieux ! Ah lala, Clara, ce n'est rien, vous la voyez passer dans la rue, bon, elle est mignonne. Bon. Mais bon. Vous verriez ses fesses, sauf votre respect, Monsieur le Président, et bien, vous vous seriez devant ses fesses, là maintenant tout de suite, vous comprendriez mieux les affres dans lesquels que je me noie à cette vue. La vue de ses fesses, s'entend !

- Je peux voir ?
- Voir quoi ?
- Voir si tu bandes !../..

../../.. La suite, passionnante, ici...

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