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mercredi 3 mars 2010

Le cheveu érotique

Soudain, il se mit à genoux devant elle. Assise au plus profond du sofa, elle n'eut pas de mouvement de recul, mais un réflexe amusé plutôt : elle croisa les bras et le regarda bien en face, de la malice dans les yeux ; attentive à ce qui allait se passer...

Tout doucement, il leva ses paumes et les posa sur ses épaules ; il regardait ses mains, n'osant
affronter son regard.

Il ne voulait surtout pas brusquer les choses, vérifiant d'un rapide coup d'œil s'il pouvait accentuer sa caresse, un petit peu ; un tout petit peu...

Manifestement tout allait bien : ses yeux se fermaient à demi. Elle ne semblait pas vouloir cesser le jeu. Du moins, il sentait qu'elle attendait ce qu'il pouvait advenir, mais sans l'appréhender outre mesure.

Il s'enhardit à laisser ses deux pouces, simultanément, remonter le long de sa nuque, en une caresse légère.

Il leva de nouveau les yeux : ses paupières battaient ; sentant qu'il l'observait, elle les ferma complètement. Les pouces continuèrent insensiblement à monter et descendre le long de la nuque gracile. La nuit tombait ; la musique était envoûtante ; ils étaient bien.

Elle sentit que la caresse s'accentuait. La main droite, puis la gauche, avaient pris possession du haut de sa nuque, juste à l'endroit où les cheveux follets prennent naissance.

Après un temps d'arrêt, les cinq doigts, pointés vers le haut comme pour une supplique vers quelque idole, pénétrèrent la profondeur intime des cheveux. Légèrement refermées, ses paumes épousaient la forme du crâne. Ses doigts entrouverts laissaient défiler entre eux les cheveux, creusant des sillons profonds.

Toujours les yeux fermés, mais maintenant les bras le long du corps, elle semblait goûter pleinement l'instant. Peut-être se trompait-il, mais il pensait que le fait de fermer les yeux accentuait ses autres sens, notamment celui du toucher.
D'ailleurs, il ferma les siens aussi.
C'était effectivement magique !

Ses mains se rejoignirent, laissant échapper les dernières mèches, redescendirent le long du visage et enveloppèrent à nouveau doucement sa nuque.
Manifestement, elle ne savait que faire des siennes...
Qu'elle reste comme cela, qu'elle ne bouge surtout pas ! Il ne fallait surtout pas briser le charme, pensait-il.

Il la caressa ainsi de longues minutes.
Chaque centimètre carré de sa chevelure fut effleuré avec la minutie d'un explorateur en terre inconnue, vierge, sauvage. Au bout d'un moment, ses lèvres s'entrouvrirent, comme une invite.
Il y répondit en y appliquant les siennes doucement, très doucement, afin d'en bien épouser les contours.

Puis il se redressa. Elle avait toujours les yeux fermés, et l'on ne percevait son trouble qu'à sa respiration, plus profonde, qui soulevait sa poitrine. Insensiblement, comme indépendamment de sa volonté, ses bras se soulevèrent, décrivent dans l'espace uns sorte d'hyperbole et vinrent* entourer ses épaules.
Elle avait les yeux toujours fermés.

Elle se retrouva ainsi tout contre lui, la tête posée sur son épaule. Il sentait son cœur battre contre le sien. Fort. Il continuait sa caresse, mais plus fermement, de façon plus possessive.
Il avait de plus en plus de mal à se dominer, à maîtriser son désir. Lui caressant../..

../../.. La suite, passionnante, ici...

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